PJ Coaching profil 2025

Ma sucess-story

Nous portons tous en nous des convictions et des croyances.

Pour ma part, je ne crois pas que notre destin soit écrit d’avance, ni que la chance décide de notre chemin. Mais une chose en laquelle je crois profondément, c’est que chacun de nous a une mission de vie à accomplir.

Notre passage sur terre ressemble à un grand voyage d’apprentissage. Chaque étape, chaque défi que nous rencontrons est comme une nouvelle étape à franchir comme dans un jeu vidéo. En surmontant les obstacles, nous accumulons des points, mais pas de simples points : des leçons qui nous élèvent, qui enrichissent notre esprit et nourrissent notre âme.

Ce parcours, fait de hauts et de bas, nous transforme. Il nous rapproche de la meilleure version de nous-mêmes et nous rappelle que chaque épreuve surmontée est une opportunité de grandir, d’aimer davantage et de mieux comprendre le sens profond de notre existence.

Alors, me demanderas tu, quelle est ta mission de vie ?

Je suis intimement convaincu que je suis sur cette terre pour servir et aider les autres à grandir, à se découvrir et à s’épanouir. Tout cela, avec un esprit de bienveillance, porté par un amour fraternel inébranlable.

Cette certitude ne vient pas de nulle part. Elle s’est forgée au fil des événements marquants de ma vie, des moments qui, comme des balises, ont tracé le chemin sur lequel j’avance aujourd’hui.

Permets moi de t’en raconter une partie…

Enfant, j’étais profondément solitaire, extrêmement timide et hypersensible, avec une empathie si forte qu’elle me définissait entièrement. Cette sensibilité, que d’autres auraient pu voir comme une faiblesse, m’a valu, un jour, un prix de camaraderie à l’école primaire. Ce prix récompensait ma douceur et ma bienveillance envers mes camarades, des qualités que je portais en moi sans même en être conscient.

Cependant, tout n’était pas si simple. Vers la fin du primaire, un de mes professeurs, soucieux de mon comportement réservé, avait demandé un entretien avec ma mère. Il lui avait conseillé de consulter un spécialiste, craignant que je puisse être atteint d’autisme. Aujourd’hui encore, je souris à cette anecdote, car il n’en était rien. Ce que ce professeur avait perçu, c’était ma différence : une sensibilité et une profondeur émotionnelle que personne n’avait décelées.

Avec le recul, je vois ces moments comme des preuves que ma mission de vie était déjà là, inscrite en moi, attendant simplement que je la reconnaisse. Cette hypersensibilité, loin d’être un obstacle, est devenue ma force. Elle me permet aujourd’hui d’accompagner ceux qui en ont besoin, avec écoute, compassion et une compréhension sincère de leurs épreuves.

Durant mon adolescence, je me suis investi corps et âme dans la vie associative religieuse.
Animé par un profond désir de porter un message d’amour autour de moi, je m’efforçais également, à chaque occasion, d’aider les plus démunis. Les grandes figures de mon époque, comme Mère Teresa, l’abbé Pierre ou Martin Luther King, étaient pour moi de véritables modèles. Leurs actions et leurs paroles résonnaient dans mon cœur comme des appels à devenir, moi aussi, un vecteur de lumière dans le monde.

Cependant, le système éducatif en France ne correspondait pas vraiment à mes besoins et à ma façon d’apprendre. Très tôt, par nécessité, j’ai choisi de m’orienter vers une formation professionnelle. Sans hésitation, j’ai décidé de me tourner vers le domaine de la restauration et, plus particulièrement, vers le service en salle. Ce choix prenait déjà pour moi une dimension qui correspondait à mon envie, voire mon besoin, de servir.

Dans mon esprit d’adolescent, la spiritualité et la religion étaient intimement liées, presque fusionnées. Le service en salle me rappelait la scène du dernier repas du Christ avec ses disciples : un moment de partage, d’humilité et de connexion sincère entre êtres humains. Cette image me fascinait tant qu’un poster illustrant cette scène ornait les murs de ma chambre. À mes yeux, cette scène n’était pas qu’un simple tableau religieux : elle incarnait l’essence du leader serviteur.

Ce modèle de leadership, où servir les autres est une preuve d’amour et de dévouement, a profondément influencé ma vision de la vie. À travers mes gestes simples de service, je voyais une manière d’honorer cette mission plus grande, celle de semer de la bonté et de construire des ponts entre les cœurs.

Dès les premières années de ma carrière professionnelle, j’ai été animé par cette passion de servir et j’avais à cœur de transformer les moments où j’étais avec mes clients en moment inoubliables pour eux, même si tous n’étaient pas aussi bienveillants à mon égard.

Après de nombreuses années d’expérience riches en apprentissages, d’épreuves surmontées et d’erreurs assumées, une opportunité unique s’est présentée : celle de devenir directeur d’hôtel.

Cette proposition est arrivée à un moment où ma vie, à la fois personnelle et professionnelle, traversait des turbulences. Ce poste a été une véritable renaissance, une chance inespérée de me redéfinir. Pendant 17 ans, j’ai exercé cette fonction avec passion et engagement, avant de prendre la décision de me lancer dans l’entrepreneuriat.

De l’Indonésie à l’Afrique centrale, en passant par l’Europe, j’ai eu l’immense privilège d’accompagner des équipes multiculturelles, de découvrir des horizons variés et d’explorer les richesses infinies de la diversité humaine. Chaque nouveau défi professionnel était bien plus qu’un simple travail : c’était une immersion dans des cultures uniques et une rencontre avec des individus aux histoires inspirantes.

Mon parcours m’a offert une leçon précieuse : pour comprendre et guider mes collaborateurs, je devais d’abord apprendre à les aimer tels qu’ils étaient, dans leur unicité. J’ai passé 12 années à travailler dans des pays de confession musulmane. Moi qui suis catholique, cette expérience m’a profondément transformé. Elle m’a poussé à déconstruire mes croyances limitantes, à aimer l’autre comme un frère et à incarner pleinement les valeurs du leader serviteur.

Parmi les souvenirs marquants de cette période, il y a cette fête d’Aïd el-Fitr que j’avais organisée au Tchad. J’y avais mis tout mon cœur et toute mon énergie, souhaitant créer un moment inoubliable pour mes collaborateurs. À la fin, certains m’ont dit, les yeux pleins d’émotion, que c’était encore mieux que s’ils l’avaient eux-mêmes préparée. Ces instants m’ont confirmé une chose essentielle : le leadership, avant tout, est une aventure profondément humaine. Et je suis convaincu qu’on ne peut pas être un bon leader si l’on n’aime pas les gens d’un amour sincère et inconditionnel.

Ce désir d’aider et de servir m’a conduit, en 2008, jusqu’à Madagascar. Je suis arrivé pour diriger une base-vie et, très rapidement, ce pays m’a conquis. Le mélange culturel, l’extrême gentillesse des Malgaches, mais aussi la pauvreté frappante et le potentiel incroyable du pays, tant sur le plan touristique qu’économique, m’ont profondément touché. J’ai compris que ma mission de vie était ici.

Rien n’arrive par hasard : ni les rencontres, ni les lieux où la vie nous conduit. Après plusieurs années d’observation et malgré les crises politiques, j’ai décidé de m’engager encore davantage. Je me suis installé en tant qu’entrepreneur indépendant, déterminé à mettre mon expertise au service du développement du secteur hôtelier et touristique malgache. Mon objectif était clair : apporter une vision nouvelle, une approche humaine et inspirante pour contribuer à l’essor de ce pays qui m’a tant donné.

Aujourd’hui, je poursuis cette mission avec la conviction que chaque geste compte, que chaque échange peut semer une graine de changement et qu’aimer, servir et partager sont les fondements d’une vie pleinement accomplie.

Assez rapidement, ma passion pour le partage m’a conduit à me tourner vers la formation.

D’abord auprès des jeunes, puis des professionnels, j’ai commencé à transmettre l’expertise que j’avais acquise au fil de 30 années dans le secteur. Chaque rencontre, chaque session de formation était une occasion de donner du sens à mon parcours. Puis, au gré des opportunités, j’ai été sollicité pour m’impliquer dans le développement durable. Cette mission m’a sensibilisé à l’importance cruciale de protéger notre environnement, mais elle m’a surtout ouvert les yeux sur le lien intime et indissociable entre l’homme et la planète.

Pourtant, au fond de moi, une petite voix persistait. Elle me murmurait que ma mission ne s’arrêtait pas là, que je devais aller plus loin. Bien qu’ayant déjà accompli des choses dont j’étais fier, mon quotidien ne résonnait pas complètement avec mes valeurs profondes. Ce n’est qu’en observant mes propres émotions que j’ai compris ce qui me faisait vibrer : c’étaient ces moments passés à former, à partager, à aider les autres à apprendre et à grandir. Ces instants où, en pleine transmission, je voyais les regards s’éclairer, les doutes s’effacer et les idées germer.

J’avais à cœur que chacun trouve sa place et progresse à son rythme. Ces moments m’épanouissaient profondément, mais je n’arrivais toujours pas à trouver le chemin qui donnerait à cette passion une place centrale dans ma vie. C’est alors qu’une amie m’a présenté une coach en développement personnel, adepte des enseignements de John Maxwell. Ce fut une révélation ! Et en me faisant coacher, tout est devenu clair.

Les valeurs du coaching et la vision de John Maxwell ont résonné en moi comme un écho lointain, une vérité que je portais déjà sans le savoir. Cette petite flamme intérieure, qui brûlait doucement depuis des années, s’est transformée en un feu ardent et lumineux. Je ressentais désormais un besoin impérieux : celui d’aider les autres à s’épanouir, à se reconnecter à eux-mêmes, à oser être leur vraie version d’eux-mêmes – celle qui n’est pas conditionnée par les attentes de la société, de leur environnement ou des proches “bien intentionnés” qui, parfois, nous éloignent de nous-mêmes.

Je voulais qu’ils découvrent, comme je l’ai fait, que le bonheur et la joie de vivre sont à notre portée. Mais pour y accéder, il faut avoir le courage de faire des choix parfois difficiles. Il faut apprendre à abandonner les modèles imposés pour devenir l’architecte de sa propre vie.

Ma mission est devenue celle de transmettre ce message : nous avons tous le pouvoir de choisir les lunettes avec lesquelles nous regardons notre existence.

Soit, des lunettes d’amour, de bienveillance et de paix, soit, ou des lunettes de jugement, de souffrance et d’égoïsme.

Aujourd’hui, je ressens une profonde gratitude pour la vie et pour le chemin parcouru, malgré les embûches. Ce sont elles qui m’ont façonné, qui m’ont appris à aimer et à accompagner les autres avec une sincérité et une bienveillance authentique. Elles m’ont permis de devenir ce que je suis : un guide, un coach et un compagnon de route, animé par un feu intérieur qui ne demande qu’à illuminer la vie des autres.

Philippe-Jean Arnou